Ce matin, j’ai envoyé le formulaire de création d’entreprise. Après avoir eu une auto-entreprise il y a quelques années, que j’ai fermée pour cause d’incompatibilité avec les allocations de mes enfants, je serai bientôt à nouveau sur le marché en tant qu’artiste autrice.
Je tiens à signaler que je n’ai pas trouvé le bouton “je fais kesskejveux”, ça me fait un genre de fussoir. Parce que la création d’entreprise, c’est pas pour les multipotentiel·le·s comme moi. C’est pour les gens qui savent ce qu’ils veulent faire, et qui ne veulent pas faire trouze miyons de trucs.
Je n’ai pas trouvé non plus l’option “devenir miyardaire en écrivant des trucs dont tout le monde se fout ou en dessinant des petits mickeys ridicules”, je m’insurge. C’est clairement pas fait avec moi à l’esprit!
Bon, pour être plus sérieuse, j’ai ruminé un peu sur les activités que j’ai envie / que je me vois faire:
- écrire, évidemment—blogging, fiction, non-fiction, je sais pas encore… ptêt même JDR alors tuvouas rien n’est fixé!
- grabouiller—faire des petits mickeys pour les mettre sur des tisheurtes ou des mugs, faire des cartes, va savoir.
- coder—des pitis jeux ou des applis sur Godot Engine.
- faire des vidéos—sur des sujets divers et variés, voire même du gaming (pour celles et ceux qui ont envie de m’entendre hurler comme un goret quand les cannibales me poursuivent quand je joue à The Forest).
- pourquoi pas des cours en ligne—j’aime bien le principe et j’ai pas mal de zones de génie à transmettre.
Bon, clairement, ça part dans tous les sens, ce qui est caractéristique de ma personnalité au final. Tout ce que je sais, c’est que je veux gagner ma pitance avec ma créativité. J’ai toujours été artiste dans l’âme. J’ai publié plein d’illus, plein de bouquins par le passé. Maintenant j’en aurai le titre, pas juste les actions.
Ma façon de fonctionner est indéniablement particulière. Je n’ai pas envie de me forcer à travailler, pour pas me dégoûter de ce que j’aime faire. Donc je vais y aller tranquilloute pépouzette, et créer là où le vent m’emportera. Je n’ai pas la santé, ni mentale, ni physique, d’être constante.
Du coup, l’optique de faire des petits projets one-shot quand ça me prend m’a bien convenu par le passé. Le fait de pouvoir publier régulièrement (par exemple quand je blogue), ça m’amène la dopamine dont j’ai besoin. Parce que mon cerveau, ce con, il se lasse vite des projets. C’est encore pire si j’en parle à quelqu’un avant d’avoir fini. J’ai pas de diag de TDAH, mais on va dire que ça rentre quand même bien dans le cadre de la neurodiversitude, hein, si on veut aller jusque là.
Bref, comme d’habitude c’est pas avec ça que je vais payer un loyer, je l’accepte. Mais je serai contente de pouvoir ramener quelques centimes par-ci par-là, j’aurai l’impression d’être plus utile! 😂 (je sais, je sais, et je suis anti-capitaliste mais en même temps j’ai bientôt cinquante ans et y’a des habitudes qui sont difficiles à larguer!)
Voilà, vous savez tout, même ce dont vous aviez rien à carrer. C’est pas beau la vie? 😜
Re-salut à toi, estimée consœur! Je te souhaite de laisser libre cours à ta créativité et de développer dans le même temps un souple et stylé pas de côté, afin d’esquiver agilement la pluie de pétrodollars qui t’attends!
Ha ha, on y croit fort fort!! 😂🤞